Par l’acronyme CAGR (Compound Annual Growth Return), on entend taux de croissance annuel moyen ou taux de croissance globale annuel. Aussi, on parle souvent de taux actuariel. Le CAGR fait référence au taux moyen de croissance annuelle d’une variable et est régulièrement utilisé en assurance-vie. On s’y réfère pour mesurer cette croissance annuelle ajoutée à la valeur d’origine en se projetant sur une période de plusieurs années. Pour faire simple, le CAGR détermine ce que rapporte un placement dont on réinvestit le rendement chaque année, tout en sachant que les intérêts produisent d’autres intérêts.
Formule de calcul du CAGR
Pour calculer le CAGR, il y a une formule que vous devez connaitre. C’est la suivante : ((valeur finale/valeur initiale)^(1/nombre d’années)) – 1 = CAGR. Celle-ci n’est pas aussi compliquée qu’elle en a l’air. En fait, la formule revient à diviser la valeur de fin par la valeur de début. Après, il faut monter le résultat à la puissance 1 et diviser par le nombre d’années qui correspond à la période d’immobilisation. On termine par la soustraction de 1 dans le résultat. En vous rendant sur ce site de finance, vous en saurez plus sur la méthode de calcul du CAGR.
Intérêt du CAGR
On obtient la croissance moyenne d’un investissement sur plusieurs années à partir du CGAR. Cette donnée est aussi d’une grande utilité lorsqu’on souhaite réaliser un comparatif de plusieurs placements. Par exemple, le CGAR peut permettre d’en savoir plus sur ce qui est plus intéressant entre une obligation à taux fixe et une obligation à taux variable. Le rendement de ces 2 formules est mis en parallèle sur le moyen terme, sur une période de 5 ans par exemple. Le but est de savoir laquelle des deux délivre le meilleur rendement au fur et à mesure que le temps passe.
Erreurs à ne pas commettre avec le CAGR
Pour bien appréhender le CAGR et l’exploiter idéalement, il y a des erreurs à ne pas commettre. Sachez par exemple que le CAGR n’est pas la moyenne des années. Il s’agit plutôt d’une moyenne de performance qui est lissée. Comprenez que la moyenne de la performance des années n’a rien à voir avec la moyenne annuelle.
Une autre erreur à éviter est le fait d’additionner les CAGR. Cela ne se fait pas ! Par exemple, si votre patrimoine connait une croissance de 50 % et après de 20 %, c’est une erreur de faire l’addition de 50 % + 20 % pour déduire que vous avez abouti à une croissance de 70 %.
Aussi, même s’il est vrai que le CAGR est un taux annuel, cela ne veut pas dire que les périodes sont toujours annuelles. Par exemple, lorsqu’un investissement de 100 euros est réalisé le 28 juillet 2019 et passe à 200 euros le 13 mars 2021, le calcul sera fait en considérant une durée de 1,63 an, et non de 2 ans. Il est possible d’avoir des pourcentages sur des bases supérieures à 1 an ou inférieures à 1 an. Mais vous devez faite attention, car parfois, le calcul des taux ne se fait pas en fonction d’un CAGR, mais plutôt de manière proportionnelle.