Posted on: 7 mars 2025 Posted by: Louise Comments: 0
Facture électronique - réforme 2026

La réforme de la facturation électronique, prévue pour 2026, marque un tournant majeur dans la gestion comptable des entreprises. Cette transformation vise à moderniser et sécuriser les échanges commerciaux, tout en répondant aux exigences fiscales croissantes. Dès le 1er septembre 2026, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devront être capables de recevoir des factures électroniques.

Les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) seront également tenues d’émettre des factures électroniques à partir de cette date, tandis que les petites et moyennes entreprises (PME) et les micro-entreprises suivront en 2027. Cette réforme s’inscrit dans une démarche globale de dématérialisation des processus administratifs et financiers, visant à réduire la fraude fiscale, simplifier les processus et améliorer la compétitivité des entreprises.

Pourquoi une réforme de la facturation électronique en 2026 ?

Réduction de la fraude fiscale

L’un des principaux objectifs de la réforme est de lutter contre la fraude à la TVA. En standardisant les formats de facturation et en centralisant les échanges via des plateformes sécurisées, l’administration fiscale pourra mieux contrôler les transactions et détecter les anomalies en temps réel. Les données structurées contenues dans les factures électroniques permettront une analyse plus fine et une détection plus rapide des fraudes.

Simplification des processus

La dématérialisation des factures permet de réduire les tâches manuelles de saisie et de validation, souvent sources d’erreurs et de perte de temps. Les entreprises pourront ainsi automatiser une grande partie de leur processus de facturation, de la création à l’archivage, en passant par l’envoi et la réception. Cette simplification se traduira par des gains de productivité significatifs et une réduction des coûts opérationnels.

Amélioration de la compétitivité

En adoptant la facturation électronique, les entreprises pourront bénéficier d’une meilleure fluidité dans leurs échanges commerciaux. Les délais de traitement des factures seront réduits, ce qui pourrait accélérer les paiements et améliorer la gestion des flux de trésorerie. De plus, la standardisation des formats facilitera les échanges avec les partenaires commerciaux, qu’ils soient nationaux ou internationaux.

Quels changements concrets pour les entreprises ?

Obligation d’émission et de réception

Toutes les entreprises assujetties à la TVA devront être en mesure d’émettre et de recevoir des factures électroniques. Les formats standardisés tels que Factur-X, UBL et CII seront obligatoires pour garantir l’interopérabilité entre les différents systèmes. Les entreprises devront donc s’assurer que leurs outils de gestion sont compatibles avec ces formats.

Utilisation de plateformes de dématérialisation

Les entreprises devront passer par des Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP) pour échanger leurs factures. Ces plateformes, agréées par l’administration fiscale, assureront la conformité des documents et leur transmission sécurisée. Elles joueront un rôle clé dans la mise en œuvre de la réforme en facilitant les échanges entre les entreprises et l’administration.

Nouvelles mentions obligatoires

Les factures électroniques devront inclure des informations spécifiques, telles que des données structurées permettant une analyse et un traitement automatisés. Ces mentions obligatoires visent à garantir la traçabilité des transactions et à faciliter les contrôles fiscaux. Les entreprises devront donc veiller à ce que leurs factures contiennent toutes les informations requises pour être conformes à la réglementation.

Comment bien se préparer ?

Auditer ses processus actuels

La première étape pour se préparer à la réforme est de réaliser un audit des processus de facturation actuels. Il s’agit d’identifier les points de friction, les besoins en matière de dématérialisation et les éventuelles lacunes dans les systèmes existants. Cet audit permettra de définir un plan d’action adapté aux spécificités de l’entreprise.

Choisir les bons outils

Le choix des outils est crucial pour assurer une transition réussie vers la facturation électronique. Les entreprises doivent sélectionner des solutions logicielles compatibles avec les exigences de la réforme. Des outils comme MY. Facturation peuvent faciliter cette transition en offrant des fonctionnalités adaptées à la gestion des factures électroniques. Il est important de vérifier la compatibilité des solutions avec les formats standardisés et les plateformes de dématérialisation.

Former les équipes

La réussite de la transition vers la facturation électronique repose également sur la formation des collaborateurs. Il est essentiel de sensibiliser les équipes aux nouvelles procédures et de les former à l’utilisation des nouveaux outils. Des sessions de formation peuvent être organisées pour familiariser les employés avec les formats de facturation électronique et les plateformes de dématérialisation.

Tester et ajuster

Avant de déployer définitivement la facturation électronique, il est recommandé de mettre en place des phases de test. Ces tests permettront de s’assurer de la conformité et de l’efficacité des nouveaux processus. Ils permettront également d’identifier les éventuels problèmes et d’apporter les ajustements nécessaires avant la mise en œuvre définitive.

Les outils et solutions recommandées

Parmi les solutions disponibles sur le marché, MY. Facturation se distingue par sa capacité à répondre aux exigences de la réforme tout en offrant une expérience utilisateur intuitive. Voici pourquoi :

Conformité garantie

Facturation est conçu pour respecter les formats et les normes imposés par la réforme. Les factures générées sont conformes aux exigences légales, ce qui garantit leur acceptation par les plateformes de dématérialisation et l’administration fiscale.

Intégration facile

Compatible avec les principaux ERP et systèmes comptables, MY. Facturation s’intègre facilement dans l’environnement existant des entreprises. Cette intégration permet une gestion fluide des factures électroniques, de leur création à leur archivage, en passant par leur envoi et leur réception.

Sécurité et fiabilité

Les données sont sécurisées et les échanges sont traçables, assurant une conformité totale avec les exigences légales. Les entreprises peuvent ainsi garantir la confidentialité et l’intégrité de leurs factures électroniques.

Support et accompagnement

Facturation accompagne les entreprises dans leur transition vers la digitalisation comptable, en proposant un support personnalisé pour optimiser la gestion de la facturation électronique et l’intégration des nouvelles technologies. Une équipe d’experts est disponible pour aider les entreprises à s’adapter aux évolutions réglementaires et à tirer parti des outils innovants, tels que l’automatisation comptable, l’intelligence artificielle et la blockchain, afin de simplifier la gestion comptable.

Pour en savoir plus sur ces tendances et anticiper les transformations à venir, un webinaire dédié aux innovations comptables de 2025-2026, participez à notre webinaire sur les innovations comptables à venir !

Conclusion

En conclusion, la réforme de la facturation électronique de 2026 représente une opportunité pour les entreprises de moderniser leurs processus et d’améliorer leur efficacité. En se préparant dès maintenant et en choisissant les bons outils, elles pourront tirer pleinement parti de cette transformation. La facturation électronique permettra non seulement de répondre aux exigences fiscales, mais aussi de simplifier les processus internes et d’améliorer la compétitivité des entreprises sur le marché.

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